Futures mamans


Savoir reconnaître les vraies et fausses contractions

 

 

 

 

Les vraies et les fausses contractions

 

 

 

 

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Chaque femme ayant enfanté au moins une fois peut assurément vous dire : « Crois-moi, mon amie, quand tu ressentiras de vraies contractions, n’aie crainte; tu n’auras aucun doute... »

Les contractions utérines sont accompagnées d’une douleur certaine, mais qu’en est-il des contractions préparatoires tout au long de la grossesse? Que faire si elles sont à ce point incommodantes ?

Est-ce de vraies contractions? Est-ce des fausses?

 

 

Tout d’abord, afin de distinguer les deux types de contractions, il est bon de connaître les mécanismes les entraînant.

Du point de vue musculaire, les contractions peuvent être engendrées par une pression extérieure soudaine et brutale, tel un éternuement par un bébé qui s’étire de tout son long dans la cavité abdominale tirant sur la paroi ou par toute forme d’effort physique. Bien entendu, il est facile de reconnaître ici les contractions de Braxton-Hicks.

 

En second lieu, du point de vue mécanique, les contractions sont produites grâce au cocktail hormonal lorsque le bébé s’appuie sur le col. Cela a pour effet de stimuler la production des hormones en vue de l’accouchement. Celles-ci sont ressenties telles des vagues. Étant donné qu’elles occasionnent une répercussion sur la dilatation, il s’agit de vraies contractions.

 

Petite parenthèse : l’ocytocine, l’hormone responsable de ces contractions, est également celle qui cause l’éjection du lait maternel, l’orgasme et n’est rien de moins que l’hormone de l’amour!

Ce n’est même pas vrai qu’elles sont fausses!

Les fausses contractions dites de Braxton-Hicks tirent leur nom du médecin les ayant définies, en 1872. Il est tout à fait normal d’en éprouver tout au long de votre grossesse, plus particulièrement dès le second trimestre. On déclare qu’elles sont fausses, car elles ne sont pas directement liées au travail de l’accouchement et surtout, elles n’occasionnent aucun impact sur le col utérin (effacement et dilatation), pourtant elles sont bien réelles.

 

 

Par définition, ces dernières :

 

Sont irrégulières;

Sont ressenties de moult façons;

Engendrent une sensation de resserrement au niveau du nombril, voire une certaine gêne;

Provoquent un inconfort et/ou une tension au niveau ovarien;

S’apparentent à des douleurs prémenstruelles accompagnées de tiraillements et de durcissement.

 

Logiquement parlant, un changement de position rapide de la mère, une station debout prolongée, une activité physique soutenue, une relation sexuelle avec pénétration ou un examen gynécologique peut en être la cause.

Côté biologie/morphologie, il ne faut surtout pas oublier que l’utérus est en fait un muscle qui ne se contracte pas exclusivement pour accoucher. Il peut aussi l’exécuter sporadiquement lors des règles, d’un orgasme et en période post-accouchement sous forme de tranchées afin d’aider la matrice à reprendre sa forme et sa place initiale sous la loge pelvienne.

Il ne faut également pas sous-estimer le pouvoir psychique que l’on exerce sur son propre corps.

 

Certaines peurs majeures liées à la maternité peuvent engendrer des contractions :

La peur de subir une fausse couche;

La peur de la douleur provoquée par les contractions;

La peur de l’accouchement en tant que tel.

Si on tente de les interpréter, c’est comme si notre enveloppe corporelle se tendait et guettait les moindres signes avant-coureurs de ces craintes en causant ainsi des spasmes utérins.

 

 

Pour se soulager

 

Afin d’apaiser les désagréments liés aux contractions de Braxton-Hicks, voici certains conseils répartis en trois grandes catégories : la cadence, la relaxation et les gestes simples à poser.

La cadence

Pendant la grossesse, on se sent forte. Toutefois, n’oubliez pas que vous effectuez un travail colossal, soit celui de concevoir un bébé. Changez de rythme, quitte à prendre plus fréquemment des pauses.

Reposez-vous souvent aussi, écoutez votre petite voix qui vous dit de souffler un peu.

 

La relaxation

 

Ne surchargez pas votre esprit d’inquiétudes diverses. Apprenez à visualiser des images positives.

Buvez suffisamment d’eau tout au long de la journée puisque l’utérus a tendance à s’irriter et à se crisper lorsque vous êtes déshydratée.

Dans le cas de séquences de contractions de Braxton-Hicks trop fréquentes, l’hydrothérapie demeure bénéfique pour ses effets relaxants notamment au niveau musculaire. Prenez un bon bain chaud pour vous y prélasser. D’ailleurs, en cas de doute sur la nature des contractions ressenties, si ces dernières s’estompent, ralentissent et finissent par disparaître, il s’agissait alors de fausses contractions. Toutefois, si elles s’intensifient en durée et également en douleur, le travail a bel et bien débuté.

 

 

Les gestes simples à poser

 

Évitez la station debout prolongée;

Abstenez-vous également de soulever des objets plutôt lourds, même vos propres enfants;•Reportez vos longues excursions en voiture et en avion à plus tard, car elles provoquent des vibrations favorisant les spasmes utérins. En cas de force majeure, prenez une pause toutes les deux heures de trajet;

Inscrivez-vous à des séances de yoga prénatal ou d’haptonomie;

Consultez un acupuncteur;

Demandez à votre médecin ou sage-femme de limiter les touchers vaginaux au minimum.

 

 

Un petit coup de pouce « supplémentaire »

 

Les contractions trop fréquentes et/ou trop intenses peuvent s’expliquer par une carence en vitamine B6. Privilégiez des aliments riches en pyridoxine (foie, pomme de terre, banane, carotte, rognon, haricots, lentilles, légumineuses, noix, avocat, viandes, poissons, germe de blé, son, morue, dinde, céréales à grains entiers, champignon, légumes verts feuillus).

La tisane de framboisier et non de framboise s’avère être LA plante à consommer chez la femme enceinte. Elle possède de nombreuses propriétés gynécologiques tels la prévention des fausses couches, le soulagement des fausses contractions et demeure un excellent tonique utérin. Il est possible de la prendre dès le premier trimestre. En cas de lourd historique de fausses couches, certaines préfèrent attendre la fin du fameux 12 semaines de sécurité.

 

En tisane, il suffit de combiner une cuillère à thé de framboisier pour une tasse d’eau bouillante et de laisser infuser le tout de dix à quinze minutes. Buvez-en entre deux et quatre tasses quotidiennement. Agrémentée de jus ou d’un quartier de citron, elle est ultra désaltérante froide.

Truc : préparer une recette de quatre tasses au frigo afin d’en consommer rapidement tout au cours de la journée.

 

 

Si vous maîtrisez les rouages de l’homéopathie, viburnum opulus est de mise. Si vous préférez privilégier les teintures mères, l’agripaume et le pimbina sont recommandés en ce sens.

Pour soulager les fausses contractions

Aliments riches en vitamine B

Tisane de framboisier

Homéopathie : viburnum opulus

Teinture-mère : agripaume, pimbina

Application locale aux 15 minutes pendant 1 à 2 heures jusqu’à cessation des contractions :

•1 goutte HE camomille

•1 goutte HE lavande vraie

•1 goutte HE basilic

•3 gouttes huile calophylle

 

Tisanes

 

Mélange à parts égales de camomille, mélisse et tilleul – 1 c. à thé de ce mélange, infuser 10 minutes, boire 2-3 tasses/jr

 

Règle de sécurité

 

En guise de conclusion, si vous ressentez toutefois trop de contractions, soit plus de quatre à l’heure et plus de vingt par jour, et ce, avant la 36e semaine d’aménorrhée, accompagnées d’une douleur et d’une pression au niveau du pubis, il pourrait s’agir de signes avant-coureurs d’un travail prématuré. Consultez sur le champ votre responsable du suivi de grossesse.

 

 

 

 


20/08/2022
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Le sevrage de bébé

 

 

 

 

Passer du sein au biberon : quelques astuces pour sevrer bébé

 

 

 

 

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Reprise du travail, fatigue ou simple désir d’arrêter l’allaitement, le sevrage de bébé est souvent source d’inquiétudes pour les mamans. Aurélia Henry, consultante en lactation et conseillère parentale, nous donne de précieux conseils pour passer ce cap en toute sérénité.

 

Le sevrage naturel : quand bébé arrête lui-même de téter

L’allaitement maternel exclusif permet une croissance normale au moins jusqu’à l’âge de 6 mois. Mais l’allaitement peut être poursuivi, en complément d’une alimentation diversifiée, jusqu’à l’âge de 2 ans ou même davantage.

Le sevrage naturel survient généralement à partir d’1 an et entre 2 ou 4 ans, voire au-delà. L’enfant diminue le nombre de tétées, mange en quantité d’autres aliments et demande moins souvent à téter. Progressivement il va trouver d’autres façons de se réconforter et il ne se sentira pas anxieux quand sa maman lui refusera le sein.  Cela se passe généralement en douceur quand maman et bébé sont tous les deux prêts, jusqu’à l’arrêt complet de l’allaitement.

Un choix assumé et non une décision prise à contre cœur.

 

Il arrive qu’une maman arrête d’allaiter à contre cœur parce qu’elle a l’impression que son bébé est en train de se sevrer naturellement. Mais il ne faut pas confondre un sevrage naturel avec une grève de la tétée ! Cela peut arriver qu’un bébé refuse soudainement le sein pendant plusieurs tétées ou même plusieurs jours en exprimant son mécontentement. Les causes peuvent être multiples : mal de dents, fièvre, peur de la réaction de maman suite à l’essai des nouvelles dents sur le sein…

Ces grèves ont des causes difficiles à identifier et sont bien douloureuses pour les mamans qui ont besoin d’un soutien sans faille durant cette période. Elles ne signifient pas pour autant que l’allaitement doit s’interrompre et il est important d’être correctement accompagnée et conseillée, par exemple par une conseillère en lactation. Un sevrage qui ne serait voulu ni par la maman ni par son bébé serait douloureux pour tout le monde.

Se faire confiance et faire confiance à bébé pour une transition sereine.

 

Les mamans qui continuent l’allaitement sans rien modifier jusqu’au dernier jour avant la reprise du travail ont moins de risque de subir une baisse de leur lactation par la suite. Moins on cherche à habituer le bébé et mieux cela se passe ! Souvent les mamans préparent juste en amont un stock de lait maternel grâce au tire-lait, pour la personne qui gardera bébé. Le principal est surtout de bien discuter avec la nounou des besoins de bébé, de s’assurer qu’elle aussi a toutes les informations nécessaires à la poursuite de l’allaitement. C’est souvent pendant la période d’adaptation que cela se met en place. Les bébés font vite la différence entre : maman est là donc je tète, maman n’est pas là donc je me nourris autrement, à condition cependant d’avoir noué une relation particulière avec la personne qui va s’occuper de lui.

Allaiter et travailler c’est possible ! Plutôt que de chercher à préparer bébé il est plus rassurant pour les parents de prendre le temps de s’informer auprès d’une professionnelle de l’allaitement qui vous rassurera quant aux capacités d’adaptation de nos petits. Tant qu’ils ont le premier choix sous les yeux (les seins de mamans !), difficile pour eux de comprendre la nécessité de s’entraîner à se nourrir différemment. Les périodes d’adaptation (crèche ou assistante maternelle) sont souvent le moment où tout se met en place, rarement avant. Il est inutile de trop anticiper.

 

Aider bébé à se familiariser avec le biberon et le lait infantile il vaut mieux attendre le plus possible que la lactation soit bien établie, que bébé ait acquis une bonne technique afin de ne pas perturber son apprentissage. Il est aussi parfaitement normal que bébé éprouve des difficultés à apprendre une autre façon de se nourrir. Il ne fait pas exprès de ne pas y arriver ce sont aux parents et au bébé de trouver  ensemble des façons d’adoucir cet apprentissage.

 

 

On peut notamment :

 

Entourer le biberon avec un tee-shirt de la maman.

Faire tiédir un peu la tétine du biberon pour éviter une première approche trop froide.

Proposer le biberon avant que bébé n’ait trop faim sans jamais atteindre le stade des pleurs.

Parfois le goût des préparations pour nourrissons gène les bébés, certaines mamans mélangent donc progressivement du lait artificiel à leur lait.

 

 

 


30/10/2021
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Exercices de relaxation

 

 

 

 

Exercices de relaxation pendant la grossesse

 

 

 

 

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La future maman est pendant la grossesse psychiquement et physiquement toute chamboulée. Changement hormonaux, sautes d’humeur, irritabilité, grande fatigue, stress, angoisse, déprime… Des séances de relaxation régulières peuvent aider à retrouver la sérénité nécessaire pour maman et bébé qui dans son cocon ressent bien plus de choses que l’on ne croit.

 

Position en tailleur

 

Asseyez-vous en tailleur le dos bien droit. Placez les mains en prière sur le cœur. Joignez vos doigts au niveau de la 1ère phalange seulement. Les pouces sont repliés dans les paumes et les index repliés par-dessus les pouces. Fermez les yeux, relâchez tous vos muscles et inspirez profondément la bouche légèrement ouverte en poussant sur vos doigts. Quand vous vous sentez prête, bloquez la respiration 10 secondes et expirez en relâchant les mains.

 

Position debout

 

Adossez-vous contre un mur, vos pieds à 25 cm de distance. Votre dos est bien à plat, les lombaires et les reins bien en contact avec la surface du mur. Fermez les yeux et gardez cette pose pendant une minute

 

Position assise

 

S’asseoir confortablement quand on est enceinte peut s’avérer difficile. Votre ventre pèse lourd et appuie sur certains organes, le dos tire et fait mal… Si vous travaillez assise à un bureau, cet exercice est idéal. Asseyez-vous le dos bien droit sur une chaise droite, les fesses calées au fond du siège, les pieds à plat sur le sol. Levez les bras, croisez les doigts, tournez les paumes vers le ciel. Tirez sur vos bras comme pour atteindre le plafond tout en respirant profondément. 

 

Position allongée sur le côté

 

Les femmes en fin de grossesse aiment particulièrement cet exercice. Mettez-vous sur le côté où vous vous sentez le mieux. Les jambes sont légèrement fléchies et la tête posée sur votre bras. La jambe supérieure est remontée à mi-chemin entre la cuisse de l’autre jambe et l’axe de la colonne vertébrale. 

 

Position allongée sur le dos

 

Allongez-vous au sol. Pour plus de confort, placez un oreiller pour surélever la tête. Empilez des coussins et posez vos mollets dessus. Vous pouvez les poser sur votre canapé s’il est bas. Inspirez et expirez calmement. Ces moments rien qu’à vous vous permettront de vous blottir votre bulle, de retrouver calme et sérénité et de communiquer intensément avec votre bébé.

 

 

 


29/08/2019
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Se faire vacciner contre la rubéole enceinte ?

 

 

 

Peut-on se faire vacciner contre la rubéole enceinte ?

 

 

 

 

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Contagieuse et particulièrement dangereuse lorsqu'elle est contractée durant la grossesse, la rubéole est une maladie à ne pas prendre à la légère. Alors se faire vacciner est-il possible si vous êtes enceinte ? On vous donne la marche à suivre pour vous prémunir au mieux.

 

La rubéole, qu'est-ce que c'est ?

 

La rubéole est une affection liée à un virus. Particulièrement contagieuse, elle est généralement contractée dans l'enfance et reste la plupart du temps bénigne. Les symptômes sont le plus souvent de la fièvre, une éruption cutanée ou encore une augmentation des ganglions lymphatiques, notamment au niveau du cou ou de la nuque. Le temps d'incubation avant leur apparition est généralement de 2 semaines. Le problème ? Lorsqu'elle est contractée durant la grossesse, la rubéole peut entrainer de graves malformations chez l'enfant à naître. Il est donc essentiel de se protéger.

 

Le dépistage de la rubéole

La plupart des femmes sont immunisées contre la rubéole (95%), soit parce qu'elles ont contracté la maladie lorsqu'elles étaient enfant, soit parce qu'elles ont été vaccinées. Dès l'annonce de votre grossesse, votre gynécologue vérifiera si vous êtes immunisée ou non. Le dépistage de la rubéole est possible grâce à une simple prise de sang, à la recherche des anticorps de la maladie. Il rentre dans le cadre de programmes de dépistage prénatal obligatoire en France. Son objectif : éviter ou limiter le risque d’une atteinte fœtale pouvant se traduire par des séquelles graves, durant la grossesse en cours, ou lors d’une grossesse ultérieure.

 

 

Dans le cas où vous n'êtes pas immunisée, se pose la question du vaccin durant la grossesse. Malheureusement, il n'est pas possible pour une femme enceinte d'être vaccinée contre la rubéole. Seule la vaccination en postpartum (c'est à dire après la naissance) est envisageable, notamment pour se protéger dans le cas d'autres grossesses ultérieures. Ainsi, en l’absence d’immunités vis-à-vis de la rubéole, une vaccination par un vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole doit être proposée. Mais il est alors nécessaire de s’assurer de l’absence d’une grossesse débutante et d’éviter toute grossesse dans les deux mois suivant la vaccination.

 

Rubéole et grossesse : quelle conduite tenir ?

Si vous n'êtes pas immunisée contre la rubéole et que vous venez d'apprendre que vous êtes enceinte, la vaccination durant la grossesse étant impossible, vous devrez faire preuve de vigilance afin d'éviter de contracter la maladie. Évitez ainsi les contacts avec toute personne qui pourrait être porteuse du virus, tout particulièrement les jeunes enfants.

 

 

 


06/03/2018
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Accoucher d'un bébé prématuré

 

 

8 causes d’accouchement prématuré à connaître pour le prévenir

 

 

 

 

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Enceinte, on ne maîtrise pas tout. A commencer par la date où bébé décidera de pointer son nez. Parfois, bébé prend un peu d’avance. Si certains facteurs de risque sont connus, d’autres accouchements prématurés peuvent être inopinés. Quelle que soit la raison de la prématurité, la prise en charge aujourd’hui des bébés nés trop tôt est de plus en plus performante et on ne compte plus les récits de bébés grands prématurés qui vont bien, très bien même. Donc, on ne panique pas, mais on s’informe juste pour prévenir certains risques. Les explications du Dr David Elia, gynécologue-obstétricien.

 

Un fibrome utérin

 

Quand la future maman est porteuse d’un fibrome utérin, il peut y avoir un risque de fausse couche en début de grossesse mais quand la grossesse se poursuit, le risque d’accouchement prématuré est toujours présent si le fibrome se développe. La bonne nouvelle, c’est qu’un fibrome se voit et que le médecin qui vous suit va être très attentif à l’évolution de votre grossesse. Donc, bien suivie, bien traitée… restez cool.

 

Un traumatisme abdominal pendant la grossesse

 

Là, on est dans l’inopiné. C’est ennuyeux. Mais heureusement, cela arrive rarement. La solution, c’est la prévention. Pas de talons aiguille, pas de charges trop lourdes pouvant faire perdre l’équilibre, pas de sports violents ou de contact, et prudence sur la route pour éviter les accidents. En redoublant d’attention, on devrait sans peine éviter ce genre de traumatisme.

 

Une béance du col

 

En général, lorsque le col présente une béance, il y a cerclage vers le début du second trimestre et jusqu’à la 24 SA, selon les cas. La méthode de cerclage dépend des raisons qui le décide, des antécédents et du stade de la grossesse. Dans de rares cas, le cerclage peut être contre-indiqué, notamment en cas de contractions actives, en cas d’anomalies fœtales, en cas de saignement d’origine endo-utérine inexpliqué ou en cas d’infection locale (le cerclage est alors réalisé après le traitement) ou en présence d’une infection qui touche la cavité amniotique, appelée chorioamniotite, cause d’accouchement prématuré. Dans tous les cas, vous êtes suivie de très près et toutes les décisions médicales sont prises dans l’intérêt de votre bébé et du vôtre.

 

Les infections vaginale et urinaire

 

C’est bien pour ça qu’on vous conseille toujours de consulter en cas de souci dans la zone génitale, et que des analyses urinaires sont effectuées pendant la grossesse. Beaucoup d’études depuis une cinquantaine d’années ont associé risque d’accouchement prématuré et infections génitales chez la future maman, et constaté la fréquence de la rupture des membranes (perte des eaux) qui s’en suivait. D’où l’importance, dès qu’on sent que ça brûle ou que ça gratouille, de consulter.

 

Le retard de croissance intra-utérin

 

Eh oui, ça arrive parfois. Actuellement la Fondation PremUP poursuit une étude de sept années autour de ce problème qui pourrait être causé par un mauvais fonctionnement du placenta. Mais il y a aussi des causes comportementales, le tabac par exemple, comme l’alcool pendant la grossesse, sont des causes reconnues de retard de croissance intra-utérin. Si on ne peut rien contre le mauvais fonctionnement du placenta, en revanche, on peut se faire aider pour arrêter de fumer et prendre la décision de respecter le célèbre zéro alcool pendant la grossesse.

 

Une malformation utérine

 

On en parle vite parce que c’est en effet une cause d’accouchement prématuré mais ces malformations sont rares, donc il y a peu de risques que vous en soyez atteinte. Et si c’était le cas, une fois de plus, votre médecin le sait, vous suit, prévient et soigne.

 

Une grossesse multiple

 

Des jumeaux ou plus, c’est bien connu, c’est une cause de prématurité. Mais là encore, vous êtes suivie de très près. Donc le risque est jugulé, et la prise en charge des bébés sera optimum si vous accouchez trop tôt. A charge pour vous de respecter les règles de prudence, comme l’alitement par exemple, s’il vous a été prescrit.

 

Un excès de liquide amniotique

 

Les médecins appellent cela l’hydramnios. On vous rassure c’est très rare : 0,4 à 1,2 % des grossesses. L’hydramnios peut être provoqué par un diabète gestationnel non équilibré, mais une infection materno-fœtale, comme la toxoplasmose ou la rubéole, peuvent aussi provoquer un excès de liquide amniotique. Il peut aussi être provoqué par une anomalie digestive chez le fœtus ou d’autres anomalies de la paroi abdominale, cervico-thoracique, une cardiopathie fœtale, une anomalie chromosomique ou une anomalie du système nerveux central. Ca fait beaucoup de causes (rares !) pour finalement ne toucher que très, très peu de fœtus. Donc ne paniquez pas, il y a très peu de risques que cela vous arrive.

 

 

 

 


15/02/2018
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