Messages corporels avec Bébé

 

Connaître ses réflexes et ses besoins

 

C’est très souvent par ses pleurs qu’un nouveau-né communique pour manifester ses différents besoins (faim, nécessité d’être changé, envie d’être câliné…). Ce qui l’amène parfois à pleurer beaucoup. Pour les parents, fatigués, parfois un peu perdus, cela peut parfois sembler insurmontable. Pourtant, il est possible d’apprendre à reconnaître ces pleurs, à les comprendre, et à ne pas faussement les interpréter. Par exemple, lorsque un nourrisson se met à crier de façon soudaine et puissante lorsqu’on l’allonge sur le dos, ce n’est pas forcément parce qu’ils s’oppose à quitter nos bras. C’est parfois simplement parce que cette position, tout d’un coup, le panique, et lui semble inconfortable : il a l’impression de tomber. C’est ce que les médecins appellent le réflexe de Moro, et il suffit souvent de rependre l’enfant, de l’apaiser, et de le reposer délicatement, légèrement sur le côté, pour ne pas reproduire le même effet. Par ailleurs, les pleurs d’un nouveau-né peuvent aussi exprimer divers besoins : la faim, la nécessité d’être changé, le besoin de téter, de faire son rot… et il convient de s’assurer que ce n’est pas l’un de ceux-là qu’il souhaite qu’on l’aide à assouvir. Lorsque l’enfant prend conscience que ses besoins sont rapidement compris et satisfaits, il n’a plus de raison de s’angoisser, et donc, de s’époumoner.

 

 

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Adopter les bonnes positions

 

Pour entrer en communication avec un nouveau-né, il faut agir avec douceur, en apprenant à le manipuler et à le positionner confortablement. « Vous savez qu’il vous entend depuis déjà trois mois environ avant de naître, explique le Dr Peyrat. Et vous pouvez maintenant observer qu’il voit et qu’il vous suit du regard depuis la naissance. Il tient à peine sa tête mais est capable de suivre du regard, et même d’essayer de tourner sa tête. À condition de l’avoir positionné dos à la lumière, penché légèrement en avant et maintenu verticalement » Ce que le pédiatre nomme : la position « au balcon ». Une posture dans laquelle l’enfant reste décontracté et étonnamment attentif à ce qui se passe aux alentours, car il se trouve ainsi en parfaite situation de mobilité spontanée.

 



07/09/2014
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